Deux âmes s'étiolaient
Laisse-moi m’éteindre
Tout doucement
En songeant
A ces deux âmes qui s’étiolaient
Niées de ce monde
Jusqu’à ce jour fleuri
du délicat parfum
D’une rose d’antan,
Sans s’espérer
Sans rien attendre,
Un jour banal et crucial
une évidence devenue
Dicham morrê
Divagarinho
Sonhando
Na kes dos almas desflurido
Négado pa ess mundo
até kel dia flurido
D’um parfumo delicado
D’uma rosa antiga,
Sem fé
Sem esperança,
Um dia banal e crucial
Destinado pa ser uma evidencia
Avant ce jour béni
Ces deux âmes meurtries
Qui lentement cheminaient
Vers les rivages
Pour atteindre la haute mer
Perdre pied, s’enfoncer
Dans les profondeurs
Refusant de remonter
Vers ce monde
Dont elles étaient niées
Jusqu’à ce jour fleuri
Du parfum délicat
D’une rose d’antan
Faustine
(Merci à Emanuel Ribeiro pour son aide)